Maman solo : 10 conseils (utiles 🙃) pour aller de l’avant

SOMMAIRE

1 | Relation à son enfant, éducation : conseils pour maman solo
2 | Les pièges à éviter pour une mère seule : culpabilité, surinvestissement et relation fusionnelle 🤔
3 | Maman solo avec ados
4 | Education positive, parentalité positive : c’est quoi l’approche positive ?
5 | Maman solo fatiguée – Quand consulter un coach parental ?
6 | Comment s’organiser quand on est mère célibataire ?
7 | Trouver des relais quand on est une maman seule
8 | Maman solo qui travaille
9 | Maman seule et heureuse : comment se reconstruire
10 | Maman célibataire : refaire sa vie ❤️ (parce qu’on n’est pas que des parents !)

Maman solo, vous vous occupez de tout, mais qui s’occupe de vous ?

Personne, et bien souvent, pas même vous-même 😉 Pourtant, tout repose sur vous. Comment (re)trouver un équilibre, s’épanouir et penser à soi quand on est mère célibataire ? Education, organisation, vie pro, vie sociale, vie amoureuse et reconstruction personnelle : nos 10 conseils pour déculpabiliser, sortir des clichés & avancer ! (et avec le sourire 😉).

Maman solo : le guide qui aborde tous les aspects de votre quotidien

Surbookées, mais efficaces, seules, mais fortes. Fortes, pas le choix, mais parfois aussi épuisées, perdues, saturées. Oui, être une maman célibataire, élever un enfant seule, c’est difficile. Une course d’obstacles, un marathon. 

On s’est toutes dit, certains soirs, seule sur notre canapé, vidées après une mauvaise journée : “j’en peux plus, je ne vais pas y arriver”. Le coup de blues. Et c’est ok (chapeau bas aux mamans solos qui ne voient pas de quoi on parle 😉).

👩‍👧Etre maman solo, c’est :

• faire le deuil de la “famille parfaite” (imaginaire…)
• prendre seule des décisions éducatives, sans savoir si on est dans le vrai 

(spoiler : c’est le cas de tous les parents)

• se sentir isolée au milieu des couples à des soirées entre amis  
• devoir trouver, et payer une baby-sitter si on veut faire la fête

(et sans culpabiliser ! 😬)

• gérer les réunions tardives au travail et les horaires de la garderie
• se demander comment refaire sa vie…

On s’arrête là ? 🙂

😎 Mais être une maman seule, ça a aussi (hé oui !) de bons côtés :

Des rires, des victoires, un lien fort avec notre enfant. Une indépendance retrouvée, une liberté chèrement gagnée. Une fierté ! Mères célibataires, vous méritez plus d’admiration que de compassion. Libérons la parole et sortons des clichés : mamans solos, ni héroïnes, ni victimes ? Mais une mère, une femme, une entrepreneuse, une amoureuse. Qui doit jongler entre tous ces rôles au quotidien pour retrouver un équilibre. 

😶 Le risque ? Vous oublier. 

Seulement, pendant que vous lisez ces lignes, la petite voix de la culpabilité (petite mais puissante !) vous fait signe 👋 : “Oui, mais…Mon enfant est la priorité, les sacrifices sont obligés”. Et pourtant, pour bien prendre soin de l’autre, il faut soi-même être solide 🙂

A votre avis, quel est le mieux pour votre enfant ? Une maman célib épanouie, gaie, qui ne se met pas de côté ? Ou une maman solo stressée, fusionnelle et perfectionniste ? (Attention, loin de nous l’idée de vous culpabiliser : pas de ça ici ! Une chose est sûre : vous faites au mieux avec les cartes que vous avez en main au moment présent ! 👍).

Nous souhaitons bien au contraire avec cet article vous aider à relativiser, à respirer, à penser solution. A dédramatiser, rester confiante, et positive 🙂Vous donner quelques tips, pistes & conseils pour tous les aspects de votre quotidien :

• Parentalité, éducation : relation à son enfant, son ado 
• Organisation : gagner du temps, de l’énergie, de la sérénité
• Vie pro : les meilleures options quand on est solo
• Vie amoureuse : parce qu’on n’est pas que des parents 😉
• Se reconstruire : sortir de l’isolement, savoir demander de l’aide quand on va mal (tirer sur la corde ne mène nulle part)

Etre une maman solo épanouie ? Bonne nouvelle : c’est possible 🙂

👉 PS : Vous cherchez plutôt des réponses concrètes qui concernent les aides financières, des solutions logement, ou des conseils juridiques ? Consultez notre article : “ Parent solo : le guide des aides & démarches (il était temps 🙂)”

👉 PPS : Note aux papas solos 👋
Aujourd’hui, dans 82% des familles solos, le ou les enfants vivent seul avec leur mère. C’est pourquoi notre article s’adresse aux mamans solos. Bien sûr, tous ces conseils peuvent également être utiles aux papas solos. Nous savons que vous existez bel et bien, et vous consacrerons même un article prochainement. Merci de votre compréhension 😉

1. Relation à son enfant, éducation : conseils pour maman solo

Séparation : comment l’annoncer aux enfants ? Comment gérer ?

La décision est prise : vous vous séparez, vous divorcez. Cet évènement de vie est peut-être déjà difficile à vivre pour vous, que vous soyez ou non à l’origine de la rupture. Et vous craignez l’étape de l’annonce à votre ou vos enfants. Vous appréhendez leur réaction, leur propre tristesse, les conséquences de la séparation sur leur équilibre. Difficile de relativiser quand on est dans la tourmente, submergé par les émotions.

Pourtant, si vous avez pris cette décision, c’est qu’elle était la meilleure pour tous. Parce que vous savez qu’un enfant s’épanouit davantage avec des parents séparés heureux, que dans une ambiance de conflits. Enfin, dites-vous qu’¼ des familles françaises sont aujourd’hui monoparentales. 

Mère isolée, veuve, maman seule par choix : 2 millions de familles sont concernées par la monoparentalité. Dans 82% des cas, les enfants vivent seuls avec leur mère. Au total, 4 millions d’enfants vivent avec un seul de leurs parents.

Être parent solo est donc une configuration de plus en plus fréquente. Et les enfants élevés par un papa ou une maman solo ne connaissent pas forcément plus de difficultés que les autres 🙂

Si chaque situation est différente, quelques conseils néanmoins, pour tenter de franchir cette étape de la manière la plus douce possible  🙏 

• Si vous vous séparez d’un commun accord, annoncez la séparation à votre enfant ensemble.

• Choisissez un moment où vous avez du temps pour accueillir les émotions de votre fils, votre fille (évitez par exemple l’heure du coucher).

• Expliquez-lui que même si vous n’êtes plus un couple, vous resterez toujours ses parents. Dans la mesure du possible, évitez d’impliquer votre enfant dans les conflits d’adulte, ne lui dites pas de mal de l’autre parent.

• Un enfant peut se croire responsable de la séparation. Assurez-le qu’il n’en est rien, qu’il s’agit de problèmes de grands.

• Selon son âge, annoncez-lui les changements qui vont suivre (rythme de garde, logement…).

• Restez attentif dans les jours, semaines qui suivent. Sa réaction ne sera peut-être pas immédiate. 

• Une écoute extérieure et neutre, un accompagnement par un psychologue peut aider votre enfant, votre adolescent, à passer le cap. 

Et après ?

Dans tous les cas, un changement de vie bouscule et demande un temps de réadaptation. Vos priorités du moment seront sans doute axées sur des questions matérielles : déménagement, organisation pour l’école, le mode de garde, etc. Mais petit à petit, vous allez retrouver vos marques, un cadre où chacun pourra trouver sa place. De nouveaux repères. Restez à l’écoute de votre enfant, et créez avec lui de nouveaux rituels, qui le rassureront. 

Dans ce moment chaotique, il est important pour son équilibre de conserver des règles. Pour autant, acceptez d’y déroger de temps en temps durant cette période. Soyez indulgente avec vous-même. Vous avez besoin de souffler, et votre enfant surtout besoin d’attention et de câlins 😌.

2. Les pièges à éviter pour une mère seule : culpabilité, surinvestissement et relation fusionnelle 🤔

Quand on devient maman solo, parfois parent isolé à temps complet ou presque, on se rend (très !) vite compte de l’énergie, du courage que ça demande. De la charge mentale qui va avec. On reste souvent fixée sur un seul objectif : faire au mieux pour notre enfant, gérer seule le rythme intense du quotidien. La “tête dans le guidon”. 

Le risque à moyen et long terme ? S’oublier, se renfermer sur le cocon familial, et donner à notre enfant une place qui n’est pas la sienne.

Une étude a été réalisée auprès de parents solos sur les effets possibles de la parentalité solo sur l’exercice des rôles parentaux. Il semblerait, notamment pour les mères isolées, que la monoparentalité puisse favoriser une forme de “maternité intensive”. Ce constat serait d’autant plus vrai pour les mères seules dont l’autre parent s’investissait déjà peu auprès de l’enfant avant la séparation. Sans pour autant l’approuver, l’on peut comprendre ce réflexe de repli.

👉 Vivre le quotidien d’une maman solo peut créer ces ressentis :

• un sentiment d’injustice, quand l’autre parent ne peut, ou ne veut pas faire sa part.
• une amertume, liée parfois à une séparation non digérée. Ne plus vouloir entendre parler de relation amoureuse.
• devoir consacrer tout son temps aux tâches quotidiennes, à assurer des revenus suffisants. Le reste passe au second plan.

👉 Cette configuration peut avoir des conséquences dont on n’a pas forcément conscience, quand on n’a pas le recul nécessaire :

• la tentation de se renfermer sur une bulle confortable, constituée de soi et de son enfant.
• donner à l’enfant une place centrale, ne pas savoir mettre les limites nécessaires.
• délaisser ses projets professionnels.
• se mettre de côté et ne plus avoir de vie sociale.
• renoncer à sa vie de femme, sa vie amoureuse.

En prenant un peu de distance, et sans jugement aucun, ce déséquilibre n’est bon pour personne 🙃.
Quelques réflexions pour faire un pas de côté, et remettre les choses à leur juste place 👇

Maman solo : déculpabiliser & ne pas surcompenser

Séparation, garde alternée, élever seule votre enfant, être une mère célibataire : vous n’aviez pas vu les choses comme ça. Ce n’était pas votre vision de la famille idéale (existe-t-elle vraiment ailleurs qu’en théorie ? 😉). Peut-être même accordez-vous une grande importance au fait d’être élevé par ses 2 parents, ensemble. Parce que vos propres parents se sont séparés. Ou parce qu’une famille unie vous semble un critère indispensable pour bénéficier de bases solides.

Pourtant, il faut savoir se détacher de certaines croyances, qui peuvent faire plus de mal que de bien. Votre enfant peut devenir un adulte tout à fait épanoui, même s’ il a été éduqué dans une famille monoparentale.  🙂 Peut-être même davantage qu’en subissant des disputes de couple fréquentes, des parents malheureux.

C’est difficile, mais essayer de faire le tri dans vos émotions devrait vous aider. Accepter de faire le deuil de votre relation amoureuse, et de votre “famille idéale”. Comprendre que vous n’êtes pas seule responsable, et qu’aller vers son bonheur nécessite parfois des choix courageux. Vous pouvez aussi vous sentir oppressée par les injonctions sociétales. Une mère se doit d’être parfaite. Une maman solo, encore plus. Mais solo ou pas, le parent parfait n’existe pas ! Et personne n’est en position de vous juger.

Culpabiliser démesurément ne ferait qu’ajouter inutilement du poids à votre charge mentale. Vous risqueriez plutôt d’en faire trop, de vous épuiser en considérant que puisque vous êtes une maman seule, tout se doit d’être sous contrôle ! Votre maison, votre enfant, vous-même 🤯… Cela ne vous apportera ni joie, ni énergie, au contraire ! Alors dites adieu à la culpabilité sans regrets 🙂

Vous n’y arrivez pas ? On a parfois besoin d’un peu de temps, ou de pouvoir se confier à une personne qui saura trouver les bons mots. 👉 Une séance avec l’un de nos psychologues en ligne pourrait vous aider.

Garder sa juste place de parent quand on est maman célibataire

• Éviter la fusion – ne pas se renfermer sur le cocon familial

Si vous avez la garde principale de votre enfant, vous passez beaucoup de temps ensemble. La conséquence de cette proximité est souvent un renforcement du lien parent-enfant. Et c’est bien sûr positif 🙂 Vous êtes une équipe, soudée. Peut-être un peu trop ?  Il est essentiel, pour lui comme pour vous, que votre enfant comprenne que vous n’êtes pas qu’une maman. Que chacun garde son espace, son intimité. Que votre enfant ne prenne pas une place qui n’est pas la sienne. 

Il n’est ni votre confident, ni votre ami. Lui-même peut inconsciemment être tenté de vous “protéger”.  Lui laisser cette place ne serait pas lui rendre service. Aussi, tentez de faire en sorte qu’il fréquente d’autres enfants. Et préservez une vie sociale sans lui autant que possible.

• Apprendre l’autonomie

Surinvestir l’éducation de son enfant est tentant quand la responsabilité quotidienne de son éducation repose sur nos seules épaules. La pression peut s’avérer énorme. Notamment si, de colère ou de dépit, ou par manque de temps et d’énergie, on délaisse sa vie personnelle. “Réussir” l’éducation de son enfant risque de devenir un défi, l’objectif premier de votre quotidien. Au point de devenir parfois, sans s’en rendre compte, une mère quelque peu “étouffante”. De faire peser une pression sur votre enfant.

 Une chose peut vous aider à lâcher du lest, et (re) donner une place à votre vie personnelle. Rappelez-vous que l’objectif de la parentalité n’est pas de tout faire à la place de son enfant. Mais de lui apprendre à voler de ses propres ailes, un jour 🙂

Pour son équilibre, et le vôtre, encouragez-le à devenir autonome. Par exemple, en le faisant participer aux tâches ménagères. Vous gagnerez du temps, et votre enfant, de la confiance en lui.

• Limites & autorité

Parce que vous êtes aussi parfois une maman solo épuisée, vous n’avez, certains jours, aucune envie d’affronter les conflits. Vous courez toute la journée : des trajets école aux rendez-vous médicaux, des courses aux tâches ménagères, de vos journées de travail, aux devoirs de votre petit. Alors vous battre pour que Lili débarrasse le couvert, ou range ses jouets, supporter une colère, vous semble parfois au-delà de vos forces.

Et c’est compréhensible, aucune maman solo ne viendra vous jeter la pierre.

 Mais là encore, il faut comprendre qu’un enfant a besoin de chercher des limites. Et d’en trouver 😈 😇  Et dans les familles dites classiques aussi. Bien sûr, vous n’avez là personne à qui passer le relais. Ou peut-être êtes-vous plus à l’aise dans le rôle du “gentil”.

Mais en tant que parent solo, il est important d’assumer les 2 rôles : le “gentil” et le “méchant” parent 😉 D’autant plus qu’un enfant pourra sentir votre culpabilité liée à la séparation, et en jouer. Tout lui céder ne compensera pas la séparation. Poser des limites claires, même s’ il exprime son mécontentement, le rassurera.

• Vous ne pouvez pas tout contrôler

On ne peut jamais être sûr de rien dans la vie. Ni de l’issue d’une histoire d’amour, ni des événements futurs. Même si vous faites de votre mieux, vous n’êtes pas responsable des autres, de leurs ressentis et réactions. Vous n’êtes pas non plus responsable de tout ce qui vous arrive. Même en vous pliant en quatre, vous ne pourrez pas non plus éviter toute souffrance, tout changement à votre enfant. Autant l’accepter, et respirer.  Et tenter d’offrir à votre enfant, des bases solides pour s’adapter au mieux à tous les changements qu’il ne manquera pas d’expérimenter tout au long de sa vie. Avec ce que vous êtes : un être humain faillible, qui a aussi le droit de faire des erreurs :).

3. Maman solo avec ado

Ha, les joies de l’adolescence…Et de la crise d’adolescence :).
Vous connaissez la formule : « petits enfants, petits soucis, grands enfants, grands soucis ».

Tous les parents doivent négocier ce virage délicat : remise en question de l’autorité, besoin de liberté, mais aussi de gardes-fous. Comment trouver le bon équilibre ? Donner des limites à ne pas franchir à votre ado, tout en lui laissant l’espace nécessaire pour grandir ?

De maman adulée, vous devenez peut-être l’adulte dépassé “qui ne peut pas comprendre”.🙄 (Sachez qu’en tant que maman solo d’une jeune fille qui a connu une crise d’adolescence “intense”, je compatis sincèrement au stress de tous les parents solos d’ados ! ). Pas de panique cependant !

Tous les passages à l’adolescence sont différents, et peuvent même se dérouler de manière plutôt “cool” (chanceux !) ✌️

👉Ce qui peut aider :

• Soyez patiente : souvenez-vous que cette période ne va pas durer éternellement.

• Écouter. Se parler.
• Rire. Souvent ! 😂 & Inventer une complicité différente.

• Lâcher du lest, et autoriser une certaine liberté…cadrée. En instaurant des règles, horaires à respecter. Et des sanctions le cas échéant. Une manière d’apprendre la vie : les actions, bonnes ou mauvaises, ont des conséquences.

• Trouver de nouveaux moments de partage. En tant que maman solo d’un ado, on peut éprouver quelques difficultés quant aux activités à partager. Tous ces moments que vous aviez pris l’habitude de partager : promenade au parc, l’histoire du soir, légos, dinette avec les poupées, ne sont plus d’actualité…
  
  Pour maintenir une complicité, il est essentiel d’inventer une transition vers de nouvelles activités communes : sport, jeux de société adaptés, cuisiner ensemble, expos, concerts ou cinés…

• Votre ado apprend à se débrouiller seul : c’est le moment de prendre un peu de temps pour vous ! 😎 Vous l’aurez compris : dédramatiser – mais rester ferme -, communiquer, est indispensable.

🙁 Cependant, si votre ado rencontre des difficultés sérieuses, et que vous n’arrivez plus à gérer seule :

• conflits quotidiens et manque de respect
• problèmes d’addictions
• troubles alimentaires
• fugues…

Vous êtes maman solo d’un ado, et sur le point de craquer ?

Vous vous demandez comment gérer les écrans, l’impertinence, les sorties, les chagrins d’amour ? Ou peut-être le souhait de votre enfant d’aller vivre chez l’autre parent ? 👉 Consultez notre article : “Maman solo : quelques tips pour survivre à la crise d’adolescence”

4. Education positive, parentalité positive : c’est quoi l’approche positive ?

Si vous vous intéressez aux méthodes d’éducation alternative (hé oui, pas de manuel pour devenir parents !), vous avez sans doute déjà entendu parler d’éducation positive.

Alors la parentalité positive, ou éducation bienveillante, qu’est-ce que c’est ?

Education positive définition

L’éducation positive est une méthode d’éducation basée sur la communication, et centrée sur l’écoute des besoins et des sentiments de l’enfant. Fondée par John Bowlby en 1958, lui-même inspiré des travaux de Winnicott, et validée par les neurosciences, elle favorise la bienveillance et la non-violence.

L’objectif : 

En pratiquant l’empathie, en respectant les besoins de l’enfant, en accueillant ses émotions, développer chez celui-ci le sentiment d’”être capable”. Il s’agit davantage de créer une coopération tout en douceur, plutôt qu’une soumission. D’éviter le système récompense / punition, et contribuer ainsi à un développement émotionnel et cognitif optimal.

Comment pratiquer l’éducation positive ?

Concrètement, quelles sont les méthodes pour mettre en pratique l’éducation positive ? Il est aujourd’hui scientifiquement reconnu que l’attitude du parent envers son enfant aura une influence sur son développement émotionnel, son autonomie, son comportement.

Ainsi, les cris, les ordres, les menaces, les punitions, les fessées, représentent une forme de violence qui aura pour effet de bloquer la capacité de raisonner chez l’enfant. Le stress créé va faire produire de la cortisone au cerveau, et apprendre à l’enfant à agir par la peur.

👉 Méthode éducation positive – Quelques exemples pour aller vers une parentalité plus souriante :

• Éviter de réagir par des cris et des punitions

Même si ce n’est pas toujours évident, favoriser la communication. En cas de bêtise, expliquer à l’enfant pourquoi c’en est une, et l’aider à la réparer.

• Mais autorisez-vous à exprimer votre ressenti

Non pas en laissant exploser votre colère face aux dessins sur le mur, mais en expliquant ce que vous ressentez, et pourquoi vous le ressentez, à votre enfant. Lui demander comment il pourrait réparer sa bêtise.

• Une écoute active

C’est-à-dire ? Ne pas demander à l’enfant d’étouffer son émotion (sa peur, sa colère), mais la laisser s’exprimer, l’accompagner avec bienveillance. Rester calme à ses côtés, ne pas l’assommer de questions, l’aider à formuler si besoin, jusqu’à l’apaisement.

• Comprendre les besoins cachés de l’enfant

Parfois, un besoin sera dissimulé derrière une réaction extrême. De même, la colère peut cacher une peur enfouie, que l’enfant ne s’autorise pas à exprimer. Pour en savoir plus, découvrez notre article “les émotions primaires et secondaires chez l’enfant”.

Livres éducation positive 

“J’ai tout essayé” Isabelle Filiozat
“La discipline positive” Jane Nelsen
“La discipline positive pour les adolescents” Lynn Lott
“Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent” de Faber et Mazlish
“Eduquer sans punir” Thomas Gordon
“Pour une enfance heureuse” Catherine Gueguen
Apprendre autrement avec la pédagogie positive

Pour découvrir la pédagogie Montessori :
Education positive Montessori 

5. Maman solo fatiguée – Quand consulter un coach parental ?

Malgré tous vos efforts et votre bonne volonté, vous avez l’impression d’être embourbée dans une situation sans issue ?

Savoir demander de l’aide est un signe d’humilité et de courage 💪 Un coach parental peut vous aider concrètement pour débloquer une situation liée à vos relations avec votre enfant. Si le coaching parental s’est démocratisé aux Etats-Unis, il commence seulement à se développer en France.

C’est quoi un coach parental ?

Un coach parental est un professionnel de la parentalité, qui a vocation à accompagner les parents dans leur rôle éducatif. Il connaît bien la psychologie de l’enfant, et différentes méthodes éducatives. Plusieurs institutions délivrent aujourd’hui des formations certifiantes.

Mère isolée : pourquoi faire appel à un coach parental ?

• Avoir le soutien et l’expertise d’un professionnel

Lorsqu’on fait face à des difficultés éducatives, on ne sait pas forcément vers qui se tourner pour demander de l’aide. Ni guide, ni école pour devenir parent ! 👩‍👧 En tant que maman solo, on est d’autant plus seule à devoir prendre des décisions pour son enfant. Et l’on peut se sentir encore plus isolée et perdue, douter.

Être épaulée par un expert, un coach parental certifié, peut s’avérer plus efficace que les conseils parfois culpabilisants – et non sollicités ! – des amis ou de la famille 🙏 🙂

• Des solutions concrètes et personnalisées

Parcourir le net, chercher des exemples sur un blog parentalité, lire des ouvrages éducatifs est une première piste. Mais procéder de la sorte est chronophage, et les conseils donnés souvent trop abstraits. Surtout quand on a besoin d’aide maintenant !

Une consultation avec un coach parental en ligne prendra en compte votre situation particulière, votre histoire. Les pistes d’amélioration et outils concrets seront donc adaptés à votre problème, vos questionnements.

• Ne pas laisser s’aggraver une situation

Parfois on croit avoir tout tenté, alors on baisse les bras. En espérant que les choses s’arrangent d’elles -mêmes. Mais le déni et l’espoir ne suffisent pas toujours 😅. Et surtout, en attendant, la fatigue s’accumule, et la situation risque de se dégrader. Inutile d’atteindre le burn-out parental !

Il serait dommage de ne pas profiter d’un œil extérieur bienveillant et compétent, qui saura vous soulager. Vous redonner confiance en vos compétences de parents. Et vous donner les armes pour avancer. 🙂

Coach parental tarif

Contrairement à ce que l’on pourrait craindre, bénéficier de l’accompagnement et du soutien d’un coaching parental en ligne reste accessible financièrement. Surtout si l’on considère le stress épargné, l’énergie gagnée, et les solutions apportées. Les coachs parentaux Noo Family vous apportent en outre une expertise spécialement adaptée aux familles monoparentales.

Le coût d’une session en visio ou téléphone de 30 minutes avec un coach parental en ligne est de 35 euros, TTC !

👉 Quel que soit votre problème :

• conflits
• autorité
• crise d’ado
• accompagner l’autonomie de son enfant
• gérer les relations dans la fratrie
• problèmes de sommeil, d’alimentation
• aider son enfant atypique
• retrouver une communication bienveillante
• préparer son enfant à la séparation
• harcèlement scolaire

👉 Pour en savoir plus sur les aides et outils concrets apportés par un coach parental, consultez notre article “Comment un coach parental peut vous aider ?”

6. Comment s’organiser quand on est mère célibataire ?

Comment réussir à accomplir toutes vos missions de maman solo, quand une journée ne compte que 24h ?? 😬. Tout vous semble prioritaire, vous courez du matin au soir, avec la sensation épuisante que votre to-do liste ne diminue jamais…

On vous partage ici quelques astuces et méthodes efficaces, approuvées et testées par des parents solos 😎 pour :

• gagner du temps
• se faire aider
• faire baisser la pression
• préserver des moments avec votre enfant
• trouver un peu de temps pour vous (c’est mérité, et nécessaire 😉)

Parent solo : gérer son temps au quotidien ⏰

👉 Anticiper

• Si ce n’est pas encore le cas, faites vos courses en drive, ou mieux faites-vous livrer. Vous n’aurez plus qu’à mettre à jour et valider votre commande chaque semaine.

• Prévoyez vos menus à l’avance et faites vos courses en fonction. Un peu de charge mentale en moins 🙂 Si vous vous en sentez l’énergie, et l’envie, préparez et congelez quelques plats en avance le week-end, pour la semaine à venir. Cuisiner des choses simples (tartes salées, lasagnes, salades composées) peut aussi être l’occasion d’un moment de partage agréable en famille.

• Préparez la veille les sacs d’école et les vêtements pour le lendemain.

• Faire un maximum de démarches en ligne : inscription à des activités, administratif… (centralisez vos mots de passe et identifiants sur un seul document pour les retrouver facilement).

• Avoir une réserve : de fournitures scolaires, de couches, de produits alimentaires non périssables. Vous vous remercierez !

👉 Centraliser

• Notez tout, pour ne rien oublier, et libérer votre esprit. Sur votre téléphone (dans Notes, ou en vous envoyant un message), ou sur un petit carnet que vous gardez toujours avec vous. Un simple Google doc vous permettra de garder à jour vos to-do classées par thèmes et par urgences.

• Afficher un planning du mois, en utilisant des codes couleur et des post-it. En quelques secondes vous visualiserez votre semaine.

• Pour vous rassurer encore davantage : programmez des alarmes sur votre téléphone !

• Déléguer : faites participer vos enfants, à la hauteur de leurs capacités. Vous pouvez même espérer rendre les choses un peu plus ludiques en affichant un tableau des tâches récurrentes à réaliser par chacun. Par ailleurs, créer des routines, rituels, contribuera à les rassurer. Par exemple : une liste des actions à effectuer chaque soir, avec une petite croix à cocher. Débarrasser la table, se laver les dents, préparer ses vêtements pour demain…

• Établir un jour pour chaque tâche : réception des courses le lundi, lavage des sols le mardi, changer les draps le mercredi, off le jeudi, etc.. En prévoyant également des temps mensuels pour les rangements/ nettoyages de fond. Et un temps maximal pour chaque action 🙂 Vous éviterez ainsi de sombrer dans le perfectionnisme ! Bain : 30 minutes, devoirs idem, etc…

👉 Vive le minimalisme !

La tendance est à l’allégement : moins mais mieux. Posséder moins d’objets, moins de vêtements, réduit le temps consacré aux tâches ménagères et au rangement. Désencombrer son appartement, et son emploi du temps de tâches superflues, pour gagner de l’espace, du temps…et un peu de sérénité 🙏 😌

• Trier régulièrement.

Une fois par saison, faites un tri parmi les vêtements trop petits et les jouets délaissés. Vous éviterez d’accumuler des cartons encombrants. Idem en ce qui concerne les objets “à réparer”, ou dont vous ne vous êtes pas servi depuis des années. Penser “feng-shui” fera du bien à votre esprit.

• Éthique et économique : penser “seconde main”

Pour renouveler la garde robe des enfants qui grandissent si vite, faites un don à des associations, ou vendez sur des sites d’occasion. Ce conseil est également valable pour les appareils électroménagers, ordinateur, ou téléphone. Une action solidaire, économique, et bonne pour la planète 😇 🌱

• Revoir ses priorités

Réduire sa consommation de vêtements, d’objets, est un état d’esprit qui permet de réduire ses choix pour se concentrer à l’essentiel. Appliquer le minimalisme au quotidien, c’est aussi se demander si son enfant a vraiment besoin de cet énième jouet ? Si ces draps ont vraiment besoin d’être repassés ?

Sortir du perfectionnisme et aller vers la simplicité. Lâcher du lest sur des détails matériels, et gagner des temps de partage. Une balade et un pique-nique au parc comptent plus qu’un appartement rangé au carré 😌

👉 Prendre du temps pour vous

Last but not least ! Vous ne gagnerez rien à tirer sur la corde et ne pas écouter vos besoins : vous n’êtes pas une machine. Et justement, pour être une super maman solo, et ne pas finir épuisée, excédée, et exploser, à bout de nerfs, pour un verre renversé 😬 : pensez à vous ! Considérez que vos petits moments de pause sont indispensables, pour votre équilibre, et celui de votre famille.

• Se lever un peu plus tôt

S’accorder un réveil en douceur, prendre 15 minutes pour un café ou un thé dans le calme, en silence : c’est précieux.

• Un moment pour soi une fois par semaine

Par exemple, aller à la piscine pendant votre pause déjeuner, ou faire une soirée copines une fois par semaine. Ce moment sans enfant est bien mérité, et pourra agir comme une soupape de sécurité, ne pas attendre de craquer pour décompresser 🙂

• Préserver vos soirées

On le sait, la journée d’une maman solo ne s’achève pas à 20h, une fois les enfants couchés. Ménage, papiers, travail à achever : il y a toujours quelque chose à faire. Dans la mesure du possible, essayez de vous accorder une ou deux soirées détente. Un bon film, ou votre série du moment. Une activité créative, telle que l’écriture ou la peinture, peut vous aider à recharger vos batteries efficacement et agréablement.

7. Trouver des relais quand on est une maman seule

Ne devoir compter que sur soi-même au quotidien pour gérer sa vie professionnelle, l’éducation de son ou ses enfants, les courses, les trajets, etc, c’est….le parcours du combattant. Et ce serait le cas pour n’importe qui !

Mais certaines mères isolées, ou papas solos, mamans divorcées, par fierté, pour répondre aux injonctions sociétales, ou du fait justement d’un isolement important, n’osent pas demander d’aide. Ou considèrent qu’ils ne peuvent pas en avoir.

Il est pourtant inutile de s’ajouter des pressions et contraintes supplémentaires, quand vous pouvez essayer de – légitimement – souffler un peu. Voici quelques idées qui pourraient vous faciliter la vie.

👉 Ne pas refuser l’aide de l’entourage

Si vous avez la chance d’avoir de la famille dans votre entourage – et de bons rapports avec elle – , confier votre enfant de temps à autre ou en dépannage à ses grands-parents, oncle ou tante pourra bien sûr vous aider considérablement.

Si ce n’est pas le cas, peut-être qu’une amie ou une voisine, serait ravie de passer quelques heures avec votre fils ou votre fille. a charge de revanche 😉 

👉 S’entraider entre parents solos

Osez proposer aux parents du meilleur ami de votre fils ou de votre fille des arrangements pour les trajets école. Chacun à votre tour vous pourrez ainsi bénéficier d’un allégement de votre emploi du temps.

Les forums de mamans solos sont également une bonne option. Vous pourriez rencontrer des parents seuls dans votre ville, et échanger des bons plans en matière de garde ou même de vacances. Certains parents mettent ainsi en place des gardes partagées, ou même des échanges de logement pour les vacances.

👉 Mamans solos : faire appel à une intervenante sociale et familiale

En cas de difficultés importantes pour vous organiser, de reprise d’un emploi, ou si vous êtes par exemple fragilisée par le décès de votre conjoint, outre des aides financières (LIEN), vous pouvez bénéficier des services d’une intervenante à domicile. Pour faire garder votre enfant pendant une période de transition, ou être aidée pour les tâches ménagères.

Pour vous renseigner sur les services d’une intervenante sociale ou familiale (ou TISF), adressez-vous à une assistante sociale en mairie, ou à la PMI. Si vous ne deviez retenir qu’une chose : déculpabilisez, soufflez, et n’oubliez pas de profiter ! Ne cherchez pas la perfection : elle n’existe pas.

Si certains soirs, vous n’avez pas l’énergie pour assurer un créneau 18-20h  (le plus difficile 😑), allégez-vous : commandez une pizza et regardez un dessin animé sympa avec vos enfants ! Promis : il ne se passera rien de grave 😉

Si vous ne deviez retenir qu’une chose : déculpabilisez, soufflez, et n’oubliez pas de profiter ! Ne cherchez pas la perfection : elle n’existe pas.

Si certains soirs, vous n’avez pas l’énergie pour assurer un créneau 18-20h  (le plus difficile 😑), allégez-vous : commandez une pizza et regardez un dessin animé sympa avec vos enfants !

Promis : il ne se passera rien de grave 😉

8. Maman solo qui travaille

Osons le dire : le statut de maman solo semble totalement oublié des politiques RH.

Comment s’adapter aux contraintes de la vie de salarié quand on est mère solo ? Faire face aux réunions tardives, aux séminaires, déplacements, faire garder ses enfants quand ils sont malades ?

Rien ou presque n’est mis en place au niveau des entreprises pour soutenir les mères seules. A elles de s’adapter ! La situation est ignorée, voire discriminante pour l’embauche, alors qu’elle concerne aujourd’hui une famille sur quatre ! Parmi ces familles monoparentales, dans 81% des cas c’est la mère qui assume seule l’éducation de l’enfant. 75% des mamans solos travaillent, et jonglent avec les horaires pour assurer un revenu décent. Revenu qui sera souvent largement amputé par les frais de garde des enfants. D’ailleurs, le niveau de vie des mamans solos accuse une baisse de 20% en moyenne après une séparation.

Si des aides financières existent (voir notre article Parent solo : le guide des aides et démarches), elles ne suffisent malheureusement pas toujours. En attendant une (urgente) prise de conscience et engagement de la part des employeurs, certaines professions, ou reconversions ont la faveur des mamans célibs.

Quels métiers quand on est maman solo ?

La difficulté de la tâche ne devrait cependant – idéalement- pas être une raison pour délaisser sa carrière ! Même si certaines professions autorisent des horaires plus souples, la séparation peut aussi être un déclic pour entamer une reconversion.

👉 Quelques pistes :

Si votre profession actuelle s’avère incompatible avec vos obligations de mère seule, sachez que vous pouvez faire le point lors d’un bilan de compétences. Ce bilan peut être l’occasion de chercher et trouver une formation professionnelle rémunérée.

• Démarrer une carrière dans l’éducation

Si vous vous sentez attirée par ce secteur, et que vos qualifications correspondent (ou après une remise à niveau), votre quotidien de maman solo pourrait être simplifié : sécurité de l’emploi, horaires et vacances scolaires.

• Devenir assistante maternelle

Cette profession – qui ne conviendra bien sûr pas à tout le monde – vous offre un double avantage : travailler à domicile, et passer du temps avec votre enfant.

• Les métiers du digital

Rédacteur web, graphiste, assistante virtuelle ou développeur-se : internet s’est considérablement développé, et offre de nombreuses possibilités en termes de télétravail.

9. Maman seule et heureuse : comment se reconstruire

Pour certaines mamans solos, la séparation représente une libération. Avoir un enfant toute seule peut aussi être un choix, assumé. Mais en cas de séparation subie, de fuite du père de l’enfant à l’annonce de la grossesse, ou de décès de l’autre parent, la situation peut créer des blessures profondes. Une séparation quand on est parent, est dans bien des cas un événement de vie qui déstabilise, fragilise.

Accepter la rupture, se recentrer, retrouver un équilibre demande du temps. Soyez indulgente avec vous-mêmes 🙂. Même si il est parfois nécessaire de demander une aide extérieure, être maman solo et épanouie, c’est possible ! 

Quelques conseils pour aller de l’avant, tranquillement.

Maman divorcée, veuve, séparée : retrouver le bien-être, sortir de l’isolement

• Prendre le temps, à son rythme

Accepter la situation, faire le deuil d’une relation, de projections sur une famille idéale, nécessite du temps. Autorisez- vous à ressentir et exprimer vos émotions : colère, tristesse, sentiment d’abandon, amertume, peur…. L’acceptation d’une situation nouvelle nous oblige à passer par plusieurs étapes, plus ou moins agréables. Mais la cicatrisation est au bout du chemin 🙂

• Prendre soin de soi, restaurer son estime de soi 

Quand tout va mal, ou que rien ne se passe comme prévu, le mental peut vite avoir tendance à ruminer des pensées négatives. “Je ne vais pas y arriver”, “Je resterai seule toute ma vie “, “C’est un échec”… C’est compréhensible, mais il est essentiel, pour aller mieux, et entrevoir un avenir plus serein, de ne pas s’embourber dans de fausses croyances sur soi. Votre confiance en vous a peut-être été fissurée, prenez le temps de la réparer.

• Voir le positif (si, si 🙂)

Vous connaissez cette phrase : “soit je gagne, soit j’apprends” ? L’échec en soi n’existe pas, il n’est qu’une vue de l’esprit. La situation que vous vivez actuellement est peut-être un mal pour un bien. Autrement dit, l’occasion de mieux vous connaître, de vous affirmer, de gagner en indépendance et d’assumer vos choix, de devenir plus forte.

• Apprivoiser la solitude

L’une des principales difficultés quand on devient maman solo est le sentiment d’isolement. Affronter la solitude n’est facile pour personne, et l’être humain a certes besoin de liens et d’affection. Pourtant, là encore, vous pouvez y voir l’opportunité de vous sentir mieux avec vous-même, plus alignée. Même si ce sentiment de solitude provoque parfois angoisse ou tristesse, il faut d’abord apprendre à être bien seule, pour espérer construire des relations saines.

• Maintenir une vie sociale

Une fois que vous aurez pris le temps de vous reposer, de vous poser, de vous recentrer, vous aurez sans doute besoin de socialiser de nouveau ! Nombre de parents solos le vivent : reconstruire un cercle social quand on est parent célibataire n’est pas forcément évident. Peut-être que vos amis sont en couple, ou célibataires sans enfants. Vous n’avez pas les mêmes contraintes, le même rythme, les mêmes disponibilités.

S’inscrire à une activité sportive ou artistique est une idée sympa pour rencontrer de nouvelles personnes. Pour échanger avec des parents qui vivent la même situation que vous, misez les forums de parents solos, ou associations de mamans solos.

Enfin vous pourrez trouver sur Facebook des groupes d’entraide ou de discussions pour mamans solos, et peut-être même faire connaissance avec des solos de votre région.

Maman solo épuisée – Burn-out parental & soutien psychologique

Help, je craque 🙁 SOS maman solo à bout !  Même avec la meilleure volonté du monde, être une maman seule demande malgré tout une énergie, un mental, un courage incroyables. Certaines périodes peuvent s’avérer plus difficiles que d’autres. 

Par orgueil, ou parce que l’on ne sait pas vers qui se tourner, on continue, en serrant les dents, en attendant des jours meilleurs. Si nous n’avions qu’un seul conseil à vous donner : écoutez-vous, et si vous avez la sensation de ne plus y arriver, faites-vous aider.

Rien ne sert d’attendre le point de non retour, la seule attitude raisonnable est au contraire de prendre les choses en main pour aller mieux. Soyez douce avec vous-même, vous le méritez, amplement :).

La dépression n’est pas un tabou et peut toucher chacun, chacune d’entre nous. Plus tôt vous consulterez, plus facile sera la guérison. Quelques signes qui pourraient indiquer qu’il est temps de trouver un soutien pour vous accompagner, et remonter la pente :

• Vous souffrez de crises d’angoisse, d’anxiété, de façon récurrentes
• Vous criez facilement, souvent
• Vous avez du mal à retenir vos larmes, même sur des sujets sans gravité
• Vous êtes constamment épuisée, même après une bonne nuit de sommeil
• Vous n’avez pas ri depuis très longtemps
• Vous avez besoin de pouvoir tout contrôler
• Vous vous êtes totalement isolée
• Vous avez des troubles alimentaires

Auprès d’un psychiatre, psychologue ou psychothérapeute, avec ou sans soutien médicamenteux, parfois quelques séances suffisent pour y voir plus clair, se sentir écouté. Une écoute professionnelle et bienveillante, des thérapies douces telles que l’hypnose ou l’EMDR peuvent s’avérer un soutien efficace et durable.

Si vous ne savez pas quel thérapeute choisir, que les délais vous semblent trop longs, n’hésitez pas à réserver une séance avec l’un de nos psychologues en ligne. Sans attente, du lundi au samedi de 7h à 23h, sans vous déplacer, ils sont là pour vous. 

10. Maman célibataire : refaire sa vie ❤️ (parce qu’on n’est pas que des parents !)

Comment reconstruire sa vie amoureuse quand on est papa solo ou maman célibataire ? Comment refaire sa vie quand on est maman ? La question se pose, et la réponse n’est pas simple !

Certaines mamans, déçues, méfiantes, ne veulent plus entendre parler d’amour, au moins pendant un certain temps. D’autres considèrent qu’il est trop compliqué de trouver un compagnon qui saura accepter notre ou nos enfants. Ou ne souhaitent pas “imposer” de beau-père à leur fils ou leur fille.

Chaque situation est différente, mais aujourd’hui les parents solos sont de plus en plus nombreux, et ce “statut” tend donc à se démocratiser. Cependant, vos critères pour débuter une relation ont probablement changé, vos contraintes et attentes ont évolué.

Quelques tips pour rester confiant, et prendre le temps de la réflexion 🙂.

👉 Prendre son temps (oui, encore !)
Vous n’aurez sans doute dans tous les cas probablement pas envie de vous embarquer dans une histoire juste après votre séparation. Besoin de souffler, de savoir où vous en êtes. De vous organiser pour trouver du temps pour vous aussi.

Mais vous pouvez également ressentir un certain manque affectif, qui pourrait vous faire manquer de discernement. Gardez à l’esprit que vous êtes encore fragilisée, et prenez le temps de connaître l’autre personne, de savoir aller bien seule, avant de vous précipiter.

Vous avez rencontré quelqu’un et les choses se passent bien ? Patientez, et soyez sûre de vous avant d’organiser une rencontre avec votre enfant, afin d’éviter un attachement ou des déceptions évitables.

👉 Les sites de rencontre
Vous pouvez avoir envie de vous amuser, de séduire, de légèreté, de vous changer les idées ou de faire de nouvelles rencontres en douceur. Mais si vous souhaitez uniquement une histoire sérieuse et constructive, restez prudente avec les applis. Site de rencontre pour parent solo, mère célibataire, ou site de rencontres classiques, vous avez l’embarras du choix !

Mais si vous avez été en couple pendant plusieurs années, il peut être assez déstabilisant d’utiliser cette méthode pour rencontrer l’âme sœur. Bien sûr, des exceptions existent, mais une certaine proportion de célibataires utilisent ces applis uniquement pour “du fun”. Protégez votre coeur 🙂

Par ailleurs, le virtuel est trompeur, et rien ne résiste à l’épreuve du réel !

👉 “C’est compliqué”

Vous avez l’impression de ne vivre que des relations “pansement”, d’être attirée – bien malgré vous – par des profils toxiques, de répéter des schémas de dépendance affective, ou au contraire de ne pas réussir à faire confiance à nouveau ?Une séance avec un psychologue ou un coach de vie en ligne peut vous aider à faire le tri, dénouer des blocages inconscients, comprendre des croyances limitantes, avancer, évoluer, tout simplement ! 🙂

Nous espérons que ces quelques conseils vous auront aidé à faire le tri, prendre du recul, trouver des solutions. Et surtout, à déculpabiliser, et garder le sourire 🙂

Vous êtes maman solo et vous pensez avoir besoin d’un accompagnement personnalisé, de réponses précises à vos questions ?